GENLIS 8 METZ 28
À Genlis, stade Sabaté. Mi-temps : 20-3. Arbitre : M. Vialette.
GENLIS. 1 essai : E. Padilla (50e ) ; 1 pénalité : An Chetta (27e ).
METZ. 2 essais : Parra (10e ), Lopez (40e ) ; 2 transformations : Perrin ; 2 pénalités : Perrin (7e , 33e ). Cartons jaunes à Genlis : Duverne (44e ) ; à Metz : Soukouna (46e ).
Le coach de Genlis, spectateur en tribune, résumait parfaitement les débats au coup de sifflet final : « On s’est délité après le scénario défavorable du début de match. On a manqué de maîtrise pour finir par jouer à l’envers. Metz nous a remis à notre place. » Cueillis à froid, les Bourguignons connaissaient leur première alerte sur une attaque au large des Mosellans promise au meilleur sort (5e ). Mais l’ailier messin commettait un en avant dans l’en-but local. Peu après, Metz trouvait la logique récompense de son emprise initiale sur pénalité (0-3, 7e ). Dans la foulée, une remontée de balle de Genlis était contrée par le capitaine lorrain qui prenait l’intervalle et trouvait Parra en soutien pour un essai de 40 mètres (0-10, 10e ).
Sonnés, les locaux peinaient à reprendre l’initiative même s’ils parvenaient à ouvrir leur compteur sur pénalité (3-10, 27e ). Très souvent à la faute, et rendant trop de ballons d’attaque, ils étaient toutefois trop brouillons pour espérer mieux. Dans ces conditions, ils étaient la proie de visiteurs bien organisés en défense et animés par une charnière inspirée. Les Messins avaient la main sur le ballon et cantonnaient les locaux dans leur camp. Sur ces bases, ils creusaient d’abord l’écart sur pénalité (3-13, 33e ). Puis sur leurs 40 mètres, les Genlisiens se faisaient contrer en sortie de ruck par le centre lorrain qui filait entre les perches après 60 mètres de course (3-20, 40e ).
Un sursaut, inspiré par les cadres bourguignons, survenait en seconde période. En sortie de mêlée offensive dans les 22 mètres visiteurs, E. Padilla, qui avait déserté la mêlée, se trouvait à point nommé au soutien de J. Jeuvrey parti au ras, pour un essai en coin (8-20, 50e ). C’était tout, Metz tirait le rideau, tenait le ballon et contenait Genlis tout en comptant ses nombreuses fautes en cette fin de match.